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Les principes de postures fondamentales

Même si à Zhaobao il y a beaucoup d'écoles différentes, cela n'a pas grande importance, puisque comme le disent les experts, seuls les principes du taijiquan comptent. Ces principes, transmis à Maitre Jiangfa par Maitre Wang Zongyue sont les suivants :

Le premier: Vider la nuque et maintenir l'énergie au sommet du crâne

Le second: Rentrer légėrement la poitrine et étirer le dos

Le troisième: Relâcher les épaules et laisser tomber les coudes

Le quatrième: Concentrer le souffle dans le bas ventre

Le cinquième: Maintenir le coccyx dans l'axe

De ces principes découle tout le reste, qui fait que le taichichuan, en plus d'être un art martial, est aussi un art bénéfique pour la santé. Autrement dit, pratiquer le taichichuan sans tenir compte de ces principes, équivaut à une simple gymnastique.

Principes d'application martiale du taichichuan

  • Céder au partenaire
  • Coller au partenaire
  • Agglutiner le partenaire
  • Suivre le partenaire

Ces quatre aspects sont les qualités indispensables à développer et à mettre en œuvre dans la pratique à deux. Ils s'étudient en travaillant la "poussée des mains" (tuishou).

A contrario, les défauts à proscrire sont:

  • Sortir de ses limites
  • Perdre l'équilibre
  • Interrompre le contact
  • Lutter brutalement.

Il y a aussi 6 unions à retenir :

  • Le coeur s'unit avec l'intention
  • L'intention s'unit avec le souffle
  • Le souffle s'unit avec l'énergie
  • Les mains s'unissent avec les pieds
  • Les coudes s'unissent avec les genoux
  • Les épaules s'unissent avec les hanches

Les 3 derniėres s'expriment par la synchronisation du haut et du bas du corps. Quand on débute la pratique du taichichuan, il est conseillé de s'exercer avec lenteur afin d'intégrer tous ces principes et mémoriser les enchainements.

Les 13 mouvements:

Ils sont les principes et le socle du système martial du taichichuan, ils sont omniprésent dans les enchainements de taichichuan, mais il peuvent aussi  être exercés seuls avec des mouvements isolés ou avec un partenaire pour une meilleure compréhension.

Le vocabulaire illustrant les 13 mouvements sont :

  • Peng: parer, ésquiver
  • Lu: tirer
  • Ji: presser
  • An: appuyer, pousser
  • Cai: cueillir, saisir
  • Lie: Séparer, fendre, briser, déchirer
  • Zhou: coude, se servir de son coude
  • Kao: appuyer avec l'épaule  
  • Jin: avancer
  • Tui: reculer
  • Gu: regarder à gauche
  • Pan: regarder à droite
  • Ding: garder le milieu

3 autres techniques anciennes existent. Je les nomme "anciennes" car elles ne sont pratiquement plus enseignées dans les styles modernes de taichichuan et dans certaines écoles du style Zhaobao ou sont pratiqués seulement les enchainements de taichichuan et les tuishous de base, cette épuration du style a réduit fortement le sens traditionnel de défense de cet art.

Ces techniques sont les suivantes:

  1. Cai jin: saisir les tendons ou les agripper.
  2. Dian xue: frapper les centres vitaux.
  3. Qin na: saisir et luxer les articulations.

Les tuishous (pousée des mains):

Mis à part leur travail dans les enchainements en solo, il est indispensable de les mettre en pratique à deux. Ils ont mis en place des exercices qu'ils appellent Tuishou.

  1. Dan bu tuishou : Chaque partenaire est en contact avec une main opposée. Les 2 pieds au sol immobiles: pendant que le premier effectue une poussée vers l'avant taille légèrement tournée, le second pivote légèrement la taille en reculant.
  2. Ding bu tuishou : cette fois, les deux partenaires sont en contact avec les deux mains et effectuent la poussée comme dans l'exercice précédent.
  3. Shang xia bu tuishou : cet exercice se fait à deux en y ajoutant de légers déplacements, un pas en avant pour celui qui pousse et un en arrière pour celui qui est poussé. Puis, sur plusieurs déplacements toujours en gardant ces aspects: avant arrière et la rotation de la taille, on peut aussi le faire en tournant.
  4. Yuan bu tuishou ou bagua tuishou: cela se fait à un bras en tournant. A chaque changement de sens (au yin ou au yang) on change de bras. Il est préférable de dessiner le symbole du yin yang (taiji) sur le sol et de tourner autour.
  5. Huo bu tuishou: cet exercice est plus ou moins libre puisqu'on peut utiliser les applications de l'enchainement, varier la vitesse mais aussi utiliser les clés (qin na) en agrippant les tendons ou les muscles (cai) et exercer des pressions sur des zones sensibles (dian xue).
  6. San shou ou da shou : l'exercice est libre, de la self défense, se rapprochant de la boxe chinoise.


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